Bibliothèque

Officiers Perdus Tome 2: 
Rebond en Patagonie

Sans surprise, le premier tome d’Officiers Perdus « La Chute de l’Empire », se terminant juste après le putsch d’Alger, le second tome « Rebond en Patagonie raconte l’histoire de ces valeureux officiers français, après !

Revivez les terribles épreuves de ces officiers qui se sont battus pour l’Algérie française, condamnés à mort par contumace ou emprisonnés à Tulle ou à Fresnes !

Ce roman a été écrit par le fils d’un de ces officiers perdus. Né en 1956, il a baigné toute son enfance dans ces histoires héroïques. Il est également lui-même un ancien officier parachutiste des Forces spéciales. Il a cherché à rendre des faits graves agréables à lire, privilégiant l’émotion et l’humour, sans oublier l’amour.

Jacques Mandrier, Commando marine Tome 2

Jacques Mandrier, ancien béret vert de la marine nationale, a enfin trouvé le bonheur et la paix auprès de sa femme Laetitia et de son fils Michael. Entouré de sa petite famille et de ses amis, il pensait avoir définitivement déposé les armes. Mais partout en France ont lieu plusieurs attentats terroristes. Les banlieues sont devenues des zones de non-droit, les jeunes sont de plus en plus nombreux à partir en Syrie. Pour la première fois, Jacques va devoir combattre sur le sol de sa patrie afin de défendre notre liberté et son honneur.

Pourtant, c’est bien au-delà de nos frontières qu’il va découvrir le véritable enfer. Au cœur des ténèbres, aux côtés d’âmes ordinaires que les circonstances de la vie rendent extraordinaires, saura-t-il tenir sa promesse faite au diable ?

Jacques Mandrier, Commando marine Tome 1

Après vingt ans au sein des commandos marine, Jacques Mandrier aspire à une existence plus sereine auprès de sa femme et de son fils. Pourtant, la vie va en décider autrement. Meurtri au plus profond de son âme, il va devoir puiser en lui force et courage pour ne pas sombrer dans le désespoir ni s’égarer dans une vengeance aveugle. Paris, Arabie saoudite, Irak, Polynésie, Argentine, Syrie… Le destin de Jacques Mandrier ne va pas seulement le conduire à travers le monde, mais également à se relever du pire, à forger d’indéfectibles amitiés et à retrouver le bonheur qui lui a été arraché.

Comme des Lions - Tome 3

Ce dernier volume de la trilogie Comme des Lions souligne l'importance de la France dans la défaite allemande de 1944-1945. À rebours du masochisme national et d'une historiographie anglo-américaine parfois francophobe, Dominique Lormier démontre ici preuve à l'appui à quel point la Résistance intérieure et les Forces françaises libres ont participé activement à la défaite du IIIe Reich.
Sur le front italien, le Corps expéditionnaire français enfonce le premier les positions allemandes en montage. En Bretagne et en Normandie, les paras de la France libre et les maquis locaux fixent par la guérilla et le harcèlement de nombreuses troupes ennemies. Les maquis du Centre, du Sud-Ouest et du Sud-Est multiplient les embuscades et les sabotages, encerclent de nombreuses garnisons allemandes, les contraignant à capituler.
Les divisions françaises, luttant comme des lions, se distinguent ainsi en Provence, dans la vallée du Rhône, dans les Alpes, sur le front des Vosges et d'Alsace comme sur celui des poches de l'Atlantique. L'armée française pénètre finalement en Allemagne, s'enfonce dans le Tyrol et aborde les rives du Danube : c'est là une véritable revanche de la débâcle de 1940.
Cet ouvrage est indispensable. Il raconte en détail tous ces faits glorieux, parfois méconnus, qui mènent la France toujours combattante à jouer un rôle essentiel dans la victoire de 1944-1945.

Comme des Lions - Tome 2

Reposant sur une documentation souvent méconnue et inédite, ce deuxième opus balaye les clichés d'une France uniquement collaboratrice, sombrant dans la pleutrerie durant l'Occupation allemande. En Afrique, de 1941 à 1943, les Forces françaises libres (FFL) et l'armée d'Afrique luttent comme des lions contre des troupes italiennes et allemandes, formant souvent l'élite de l'Axe.
En 1941, en Afrique orientale, la brigade FFL Monclar livre de terribles combats en montagne, contre un adversaire italien opposant une farouche résistance, notamment lors de la bataille de Keren, " le Verdun d'Érythrée ". De leur côté, les Forces aériennes françaises libres se distinguent dans le ciel d'Afrique contre les puissantes aviations allemande et italienne.
En 1941-1942, la colonne Leclerc mène des raids audacieux sur les arrières de l'ennemi, au sud de la Libye, dans un désert aride et sous une chaleur torride. Elle affronte les redoutables sahariani italiennes, unités motorisées rompues à la guerre en Afrique. La colonne Leclerc s'empare également de forts en apparence inexpugnables, comme celui de Koufra.
À Bir Hakeim, dans le désert libyen, en mai-juin 1942, la 1re brigade française libre fixe des troupes allemandes et italiennes dix fois plus nombreuses, permettant à l'armée britannique de retraiter en toute sécurité et de former un front solide à El Alamein, en Égypte, d'où partira la contre-offensive victorieuse. La résistance héroïque des combattants français fait l'admiration du général Rommel et d'Adolf Hitler. De même qu'en Tunisie, en 1943, l'armée française d'Afrique et les unités de la France libre participent activement à la défaite définitive de l'Axe sur ce théâtre de guerre.

La femme de l'Officier Nazi

L'arrestation par la Gestapo, le confinement dans le ghetto juif de Vienne, l'étoile jaune sur le manteau et l'insigne « J » sur les papiers, l'envoi dans un camp de travail...

Prisonnière de cette spirale infernale, Edith Hahn ne devra sa survie qu'à une amie chrétienne dont elle empruntera l'identité afin de gagner Munich, où elle rencontre Werner Vetter, un nazi, qui tombe amoureux d'elle et l'épouse en dépit de sa condition juive. Edith, jusqu'alors méprisée et persécutée, devient dès lors une citoyenne aryenne modèle, et la mère du seul enfant-juif né dans un hôpital du Reich en 1944. Désormais réfugiée dans un silence lucide, elle s'interdit de penser, se replie sur elle-même, un moyen comme un autre de « traverser l'enfer sans se brûler ». 

Ce récit sans égal relate à la fois le combat d'un être humain pour la vie et la tragédie déchirante de la perte d'identité.

Paroles de Verdun

Du 21 février au 18 décembre 1916, ce fut l' "Enfer de Verdun".

Au jour le jour, durant ces dix longs mois, les combattants ont écrit à leur famille ou à leurs proches, et leurs lettres révèlent en direct la tragédie de cet événement. 

Jean-Pierre Guéno en a réuni un florilège, qui témoigne de l'endurance de ces hommes à la boue des tranchées, à la faim, à la soif, au désespoir, et à l'incompétence des élites militaires, celle de Joffre par exemple, qui fit désarmer les forts de la ville six mois avant la ruée allemande. 

" Verdun " est une bataille à somme nulle : 301 jours d'affrontements sévères pour, au final, raccompagner les Allemands à la case départ, laissant la Meuse tel un immense champ voué au carnage jusqu'en novembre 1918. 

Restent l'humanisme, la formidable bravoure des poilus, à la fois victimes et héros. 

Jean-Pierre Guéno dirige les éditions Radio France. La sensibilité et la finesse de son travail antérieur, Paroles de poilus, se retrouve dans ce recueil de lettres qui rend hommage à leurs auteurs et les immortalise.

Officiers perdus - La chute de l'Empire

Revivez de l’intérieur les guerres d’Indochine et d’Algérie, assistez à la chute de Dien Bien Phu, retrouvez-vous en embuscade en plein djebel, savourez la victoire avant de découvrir la chute et finissez à la prison de Fresnes !

Comment ces officiers pour la plupart gaullistes historiques (ils l’avaient rejoint en Angleterre) sont-ils venus à s’opposer à de Gaulle. Était-ce eux, ou alors de Gaulle, qui avait changé ?

En quoi avaient-ils changé ou est-ce lui, de Gaulle, qui avait changé ? La Roche Tarpéienne est proche du Capitole. Comment après avoir connu tous les honneurs se sont-ils retrouvés dans la disgrâce totale ? Le martyr des officiers perdus de Dien Bien Phu à Fresnes.

Ce roman, au travers de quelques personnages attachants, un général et son neveu d’une famille aristocrate, un Colonel basque truculent, accompagné d’un autre basque jeune officier, une eurasienne, belle à mourir, un curé qui deviendra évêque et même cardinal, a pour but de vous faire découvrir cette histoire dramatique dans son exactitude mais racontée avec humour et une certaine légèreté sans oublier l’amitié et l’amour qui y ont eu toute leur place !

Servir

« Le lundi 17 juillet 2017, dans la solitude de mon bureau, après mûre réflexion, je viens de prendre la décision de quitter ma fonction de chef d'État-major des armées. Cette démission, que rien n'annonçait quinze jours plus tôt, était devenue pour moi un devoir. J'ai désormais une responsabilité, celle de dire la vérité sur les menaces auxquelles nous devons faire face et sur les défis de nos armées. Ainsi, les Français pourront mieux comprendre. Ce livre est un appel. Oui, nous pouvons être fiers de notre beau pays et de son armée. Oui, cette nation est fidèle à son histoire quand elle est rassemblée. Je veux parler de nos forces, de nos fragilités, de notre courage, de notre honneur. Je veux servir. »

Une plongée dans la pensée profonde du général Pierre de Villiers, et une synthèse des enjeux de sécurité et de défense actuels.

Le Choc

Mathias, commando marine, bientôt la quarantaine, s’interroge sur son avenir. Trop souvent loin des siens, il ne voit pas grandir ses enfants ni ne peut soutenir sa femme Sophie comme il le souhaiterait.

L’hospitalisation de Cindy, sa fille aînée, alors qu’il se trouve en mission sur le territoire afghan, va être un élément déclencheur. Il décide de rendre les armes... enfin, pas tout à fait, car c’est dans les rangs de la police municipale qu’il va désormais servir son pays.

Et c’est un véritable choc ! Le respect du « képi » n’existe plus, le regard sur l’uniforme n’est plus le même. De la provocation des délinquants aux injures d’écoliers que subissent Gabriel et Audrey, ses deux plus jeunes enfants, Mathias va devoir faire face à ce nouvel environnement et revoir son échelle de valeurs. En sera-t-il capable ?

KOUACHI, l'assaut final

La traque et l'assaut contre les frères Kouachi de l'intérieur, en temps réel

Paris, 7 janvier 2015, 11 h 20.

Une C3 noire s'arrête à proximité du 10 rue Nicolas-Appert.

Deux hommes cagoulés, sombrement vêtus, armés et équipés pour une guerre, descendent du véhicule...

Quelques minutes plus tard, des coups de feu retentissent. Les deux hommes viennent d'assassiner onze personnes, dont huit membres de la rédaction de Charlie Hebdo, pour venger le prophète de leurs caricatures.

La France tremble : la cavale des deux hommes embrase le nord parisien, puis la découverte d'un autre terroriste qui se coordonne avec les premiers.

Le GIGN traque les frères Kouachi, qui finiront par s'encager dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, tandis qu'à la porte de Vincennes, Amedy Coulibaly assassine trois personnes et en prend en otage dix-sept autres dans un Hyper Cacher.

Kouachi : l'assaut final est le récit inédit, brutal et embarqué dans les pas de Romain Agure, opérationnel GIGN lors de l'intervention à Dammartin-en-Goële. Une immersion dans la traque, la terreur et les tirs croisés de trois jours de guerre jusqu'à l'assaut sur l'imprimerie et la libération de l'otage dissimulé pendant neuf heures aux côtés des frères Kouachi.

Un flashback avec le GIGN, minuté en temps réel, de l'arrivée des Kouachi devant Charlie Hebdo à leur neutralisation à Dammartin-en-Goële : trois jours majeurs dans l'histoire tragique du terrorisme en France.

Chasseur de terroristes

Un témoignage exceptionnel, qui vous plonge dans les coulisses de cette unité d’élite de la police

Pour la première fois, un membre des unités spéciales tombe la cagoule. L’incroyable récit de la traque du terroriste Salah Abdeslam, qui mènera à son arrestation le 18 mars 2016. Un engagement à la vie, à la mort, pour l’équipe et pour la mission Belgique, le 15 janvier 2015. À Verviers, les hommes des Unités spéciales partent à l’assaut d’une maison ouvrière dans laquelle trois terroristes se réclamant de l’État islamique se préparent à commettre un attentat. Une fusillade annonciatrice d’une vague de terreur en Belgique et en France. En première ligne, l’inspecteur principal Lionel D. de l’Escadron Spécial d’Intervention, l’ESI. Pour la première fois, un membre de cette unité d’élite de la Police fédérale se livre à cœur ouvert sur sa vie et sur son travail. Une formation impitoyable, un engagement jusqu’à la mort. Une lutte quotidienne contre la violence et contre les gangsters de tout poil. L’histoire d’une famille qui l’aide à tenir le coup, et d’une nouvelle paternité, alors qu’il est en pleine guerre contre le terrorisme. L’histoire de la traque de Salah Abdeslam, qui changera sa vie et celle de ses collègues. À jamais.

Responsabilité absolue

Le second livre militaire le plus vendu de tous les temps

Dans ce livre qui a pris d'assaut l'Amérique et le monde, deux officiers mythiques des Navy SEALs qui ont dirigé l'unité d'opérations spéciales la plus décorée de la guerre en Irak, montrent comment incarner la mentalité SEAL dans la vie civile.

Jocko Willink et Leif Babin ont été déployés sur le champ de bataille le plus violent et le plus dangereux d'Irak. En tant que responsables de l'unité Cogneurde l'équipe SEAL Trois, leur mission était impossible : reprendre la ville de Ramadi, bastion d'Al-Qaïda réputé « perdu ».

De la perte de leurs plus proches frères d'armes aux poussées héroïques menées dans la chaleur, la poussière et le sang, ils racontent tous les aspects de cette expérience hors norme. À chaque fois, ils montrent comment ce qu'ils ont vécu illustre un principe de combat et comment l'appliquer.

Willink et Babin sont rentrés chez eux après leur déploiement et ont pris en main la formation des officiers SEALs pour leur transmettre les leçons qu'ils ont tirées de leur expérience du front. Après avoir quitté les équipes SEALs, ils ont créé une société, Echelon Front, pour enseigner ces mêmes principes dans le monde civil. Depuis lors, ils ont formé d'innombrables dirigeants et collaboré avec des centaines d'entreprises dans presque tous les secteurs d'activité aux États-Unis et dans le monde, leur apprenant à développer leurs propres équipes, à agir plus efficacement et à gagner.

En tant qu'officiers des Navy SEALs, les forces spéciales américaines, Jocko Willink et Leif Babin ont été déployés en Irak et ont mené l'unité Cogneur pendant la bataille de Ramadi, un des combats urbains les plus lourds de l'histoire des SEALs. À leur retour, ils ont créé et dirigé la formation des officiers SEALs. Depuis, ils se servent de leur expérience du front pour apprendre aux dirigeants du monde entier à mener leurs propres équipes et à s'imposer.

Comme des Lions - Tome 1

La défaite de mai-juin 1940, reste, aujourd'hui encore, une plaie mal cicatrisée dans la conscience nationale : elle évoque la débâcle, l'exode, l'armistice. Au malheur se rajoute la honte, car une opinion très répandue veut que l'armée française ait subi cette déroute sans combattre. De fait, le sujet est tabou, comme s'il s'agissait d'un secret de famille honteux. 

Et pourtant ... Sait-on qu'en quarante-cinq jours de combats, les pertes quotidiennes allemandes furent supérieures à celles de la campagne de Russie du 22 juin au 10 décembre 1941 ? Que la première bataille de chars de la Seconde Guerre mondiale, à Hannut, fut une victoire française ? Que le village de Stonne, surnommé par les Allemands le « Verdun de 1940 », changea de mains dix-sept fois en trois jours? Qu'à Landrecies, deux chars lourds français détruisirent une centaine de blindés allemands en quelques heures ? Que le général de Gaulle, commandant la 4e division cuirassée, enfonça à Abbeville les positions allemandes, mais ne put exploiter son succès faute de réserves suffisantes? Que l?opiniâtre résistance des troupes françaises à Lille et Dunkerque permit de sauver de la capture 340 000 soldats alliés, et donc de sanctuariser l?Angleterre ? Que sur la Loire, les cadets de Saumur bloquèrent 40 000 soldats ennemis ? Qu'au moment de l'armistice, 45 des 53 ouvrages de la ligne Maginot restaient invaincus ?

Et surtout, que près de 100 000 soldats français moururent au champ d'honneur en quarante-cinq jours de combat!!

Dans ce livre captivant, qui suit minutieusement  l'évolution des troupes sur le terrain, pointe les erreurs du commandement français et s'appuie sur de nombreux témoignages, Dominique Lormier rend un hommage tardif mais ô combien mérité à ces héros méconnus.

Chef de guerre

"Le regard habituellement franc de mes hommes est couvert d'un voile. Nous avons les yeux rouges. Les deux cercueils d'Alain et Cédric sont partis il y a quelques instants avec le président de la République, les familles et les autorités. Un lourd silence a accompagné la sortie. Nous avons quitté les rangs pour saluer les collègues qui se sont rassemblé pour l'occasion dans la cour des Invalides qui baigne dans la lumière du printemps. Nous sommes plus d'une centaine de commandos marines, membres des opérations spéciales, a être venu adresser un ultime salut à nos frères d'armes. (...) Je salue les agents de la DGSE venus en costumes civils au fond de la cour. Avec les autres membres du groupe, je rejoins @Tangui, resté au milieu de la cour désertée par ses visiteurs funèbres. @Tangui porte la photo d'Alain contre lui. Il est resté aux coté du cercueil durant toute la durée de l'hommage national. Il ne l'a pas lâché depuis le début de la cérémonie. En m'approchant, nous nous prenons dans les bras." Ça y est, il a fait le grand saut " murmure-t-il, penaud. Je vibre intérieurement. Tout ces gars avec qui j'ai connu les situations les plus dangereuses sont à cet instant affligés. "

Louis Saillans est entré en 2011 dans les commandos marine et devient chef de groupe cinq ans plus tard. Durant près d'une décennie, il a participé à des opérations militaires en Afrique et au Moyen-Orient visant à libérer des otages, capturer des responsables djihadistes ou neutraliser des terroristes. Grâce aux notes prises au cours de ses missions et à des documents d'archive auxquels il a eu accès, il dévoile la réalité des missions des forces spéciales avec la plus grande exactitude.

Il retrace aussi le parcours des soldats de ces unités, passés par une sélection drastique durant laquelle ils ont subi les pires épreuves physiques et psychologiques. À travers une narration d'une rare lucidité, il décrit le quotidien de ces hommes devenus des guerriers, la fraternité d'arme, les coulisses des opérations spéciales et la face cachée de la lutte contre le terrorisme.
Un témoignage unique, qui permet de mieux comprendre le travail de ces combattants de l'ombre prêts à sacrifier leur vie pour sauver la nôtre et maintenir la paix.

Père de sang, Frère de coeur

Ah ! Tu veux faire commando ? Eh bien ! On va voir, mais pour l’instant tu n’es rien, tu n’es personne. Moi, des Mandrier, je n’en connais qu’un, alors tu ne seras personne ! À partir de maintenant, ton nom est Personne !Mon nom est Michael Mandrier. En intégrant l’école des fusiliers marins de Lorient, je sais d’ores et déjà que suivre les pas de mon père ne sera pas chose facile. Mais dans les moments de doute, il est toujours là pour me soutenir, pour trouver les mots justes.Et comment pourrais-je échouer aux côtés de Guillaume, frère d’armes qui m’accompagne dans cette aventure, dans cette quête du Graal, ce béret vert tant convoité ?

Entre mon père de sang et mon frère de cœur, il est temps pour moi de montrer cette force, ce courage, cette combativité qui anime chaque âme des commandos.

Georges GUYNEMER

Il ne lui a fallu que deux ans et demi pour devenir une légende. Engagé volontaire alors qu’il avait été dispensé de service pour raisons de santé, d’abord simple élève mécanicien, Georges Guynemer est le premier pilote à être cité au communiqué officiel du Grand Quartier Général, après avoir abattu son cinquième ennemi en février 1916. Dans les mois qui suivent, les victoires s’enchaînent et il est proclamé as des as, promu capitaine puis officier de la Légion d’honneur. A vingt-deux ans à peine.

Pourtant la véritable histoire de celui qui a laissé son nom à d’innombrables rues, écoles et autres bâtiments publics reste mal connue, écrasée par une profusion d’hagiographies et d’ouvrages romancés.

Rédigé à partir d’archives pour une part inédites, notamment celles de la famille de Guynemer, cet ouvrage cherche à dépasser le stade de l’épopée pour approcher celui de l’histoire, en soulignant les conditions qui ont permis la construction du « mythe Guynemer », notamment une aéronautique militaire embryonnaire à la recherche d’une figure de proue et une propagande qui tente d’humaniser un conflit, où l’on meurt surtout victime d’obus, sans voir le visage de son ennemi. Objet de culte, l’aviateur est élevé au rang d’icône nationale afin de maintenir le moral d’un pays entièrement mobilisé par l’effort de guerre, et d’offrir aussi bien aux « poilus » qu’à la population un héros d’exception, capable d’incarner le courage et la volonté, qualités présumées des Français.

Jean-Marc Binot est spécialiste de l’histoire militaire. On lui doit, entre autres, chez Fayard, Héroïnes de la Grande Guerre, et Le repos des guerriers.

Capitaine LONGUET

Je vous emmène sur les traces de mon grand-père, le capitaine Octave LONGUET. Octave est né le 19 octobre 1888 à Brest. Tiens, encore un Breton de la Grande Guerre ! Après une jeunesse ballotée entre Brest, Cherbourg, Bizerte ou Toulon au gré des affectations de son père, mécanicien principal de 1ère classe de la Royale, Octave passe 3 années à l'école des Arts et Métiers d'Angers. A l'issue, il entreprend une carrière au sein des Chemins de Fer de l'Etat qui ne durera guère que 2 ans, n'étant pas vraiment intéressé par ce métier.

Et puis la guerre est arrivée.Nous le suivrons ainsi pas à pas, au travers de son instruction en Bretagne, puis par le baptême du feu durant la bataille de Champagne fin septembre 1915. S'ensuit une période plus calme en Alsace avant de rejoindre la Somme pour la grande offensive de juillet 1916. 

1914-1918

Spécialiste de la colorisation de photos anciennes, Alain D'Amato, également auteur de plusieurs ouvrages historiques, a décidé de redonner de l'éclat à des clichés de la Grande Guerre et de les regrouper dans un livre. Il a, au fil d'un long et méticuleux travail artistique, mis en couleur plus de deux cents photographies, la plupart partiellement, pour mettre en lumière une situation, un lieu, un regard, une émotion, un objet. De plus, chacune d'elle est associée à une citation qui la relie à un contexte ou à un événement qu'une légende claire et concise vient compléter. Ainsi, en six parties thématiques, l'auteur nous livre un remarquable panorama en couleur de quatre années de combats acharnés, de désastres et de souffrances qui ont sonné le glas de la Belle Epoque et emporté le monde dans le tourbillon des Années folles.

Piquante Pierre

Pour la majorité des Français, les hauts lieux des maquis de la Libération s’appellent les Glières, le Mont Mouchet et le Vercors. Ce souvenir sonne vrai, à une réserve près. Il oublie la Piquante Pierre, les Glières des Vosges, en septembre 1944. A cette heure, l’essentiel du territoire national a connu la délivrance. Outre les poches de l’Atlantique ne restent à purger du nazisme que les vieilles marches de l’Est. Américains de George  Patton et Français de Jean de Lattre y convergent, les premiers déboulant de l’ouest, les seconds ayant remonté par la vallée du Rhône. Cette libération qui se profile, les enfants des Vosges entendent y contribuer. Depuis longtemps, ils s’y préparent... 

Dans les yeux des poilus

« Mais qu'avons-nous fait pour mériter une chose pareille ? Quelles fautes devons-nous expier en ce bas monde ? » Avant de franchir le parapet de la tranchée pour monter à l'assaut, le soldat Paul Viriot, du 37e régiment d'infanterie, s'interroge. Combien de camarades vont être broyés lors de cette énième attaque ? Il se sent abandonné à lui-même, sans secours ni consolation. Un siècle plus tard, il demeure difficile de s'imaginer ce qu'ont vécu les poilus durant plus de quatre années. Contrairement aux récits officiels teintés de propagande et saturés de patriotisme, les jeunes hommes qui ont dû combattre n'ont pas été dans leur grande majorité des « bêtes de guerre » recherchant à tout prix une forme de gloire. Il n'y a qu'à parcourir leurs écrits pour mesurer à quel point ils étaient lucides. 

La guerre à coups d'hommes

Après avoir éprouvé la joie et la fierté de libérer les premiers villages de la Lorraine annexée depuis 44 ans, la 2e armée avait cru prendre l'ascendant sur un adversaire qui feignait de battre en retraite pour mieux l'attirer vers un terrain qu'il avait choisi, repéré et diaboliquement fortifié… À l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, Patrick-Charles Renaud nous fait revivre, grâce aux écrits souvent inédits laissés par des soldats français ayant combattu dans le Nord-est à cette époque, les premières semaines de combats où, après avoir subi d'entrée une défaite, nos soldats se sont ressaisis pour engager une lutte âpre et coûteuse en vies humaines qui leur a permis de remporter une première victoire. Leur plume, tour à tour trempée dans les larmes, le sang et l'acide de la colère, est chargée d'une émotion sans égale. Des charges à la baïonnette parfois insensées et souvent meurtrières aux hésitations et à l'incompétence de certains chefs, c'est sans aucune censure que sont livrées les réflexions pertinentes des participants, comme celle du caporal Lercher qui résume bien ce début de guerre : "Nous sommes dans une bataille. Dieu quelle boucherie !". 

Guerre d'Algérie, une génération sacrifiée

Cinquante ans après la fin des combats et l'indépendance, les "événements" d'Algérie nous interrogent. En les plongeant malgré eux dans un conflit aux contours mal définis, les gouvernements français de l'époque ont laissé les soldats du contingent face à leur conscience... Ce livre laisse essentiellement la parole à tous ces Appelés et Rappelés qui ont constitué la grande majorité des effectifs engagés en Algérie. Leurs témoignages sont authentiques et racontent ce qu'ils ont vécu, simplement, avec leurs mots. Ils évoquent leur parcours, leur état d'esprit à l'époque, leur départ, leur premier grand voyage qui leur a fait traverser la Méditerranée, leur découverte de l'Afrique du Nord et d'une autre civilisation, leur service militaire, leurs combats, leurs doutes, leurs angoisses, leurs souffrances. Septuagénaires ou octogénaires, certains d'entre eux rompent le silence pour la première fois. Si au crépuscule de leur vie les images dérangeantes sautent encore à la figure, le temps écoulé et la sagesse ont donné le recul nécessaire pour que, un demi siècle après, ils s'expriment sans aucune retenue. De par leur provenance et leur variété, les témoignages publiés constituent une fresque émouvante de la Guerre d'Algérie et des dernières années de la présence française en Afrique du Nord.